C.R Maroc 2012 de Dafi, BulldogWM, Félix

Bon, on va raconter un peu en reprenant le parcours jour par jour.
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Tout d'abord, les protagonistes de l'affaire :

Dafi avec sa KTM 990 Adventure :


Bwm avec sa KTM 690 Enduro :


Félix avec sa Yamaha XT600 de 100 000 kms :


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Le bateau
Longue attente à Barcelone, il fallait se pointer à 7h et nous avons attendu 3 heures sur le quai.

Finalement on embarque et nous nous retrouvons au milieu de nombreuses KTM venant d'Autriche embarquées à Gènes.


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1er jour,
Tanger > Meknès

rien à raconter, à part le passage en douane à Tanger Med qui s'est moyennement bien passé pour une histoire de véhicules non ressortis l'année dernière. Argumentation etc..., finalement on est sorti au bout d'une demi heure de tourné/viré.
Direction Meknès ou nous trouvons un hotel sympa et un resto typique où viennent les gens du quartier.
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2ème jour,
Là, ça devient chouette : Meknès > Imilchil

Un peu de route puis nous attaquons une superbe piste qui va nous faire traverser l'Atlas du nord au sud, de Azrou à Imilchil. 160 kms de piste ponctuées, par des passages de zones très boueuses voire neigeuse (il avait plu et neigé la semaine précédente). Les motos font merveille et passent partout "finger in the nose".

Je ne peux pas résister au plaisir de vous dire que tout au long de ce voyage ma 690 a été un régal. Là où je passais difficilement et avec parfois appréhension avec la F800GS, la 690 ne faisait qu'une bouchée de la difficulté et passait les obstacles presque sans que je la dirige. Incroyable cette machine, comment ai-je pu faire 5 maroc avec des 1200GS et 800GS (machines lourdes) alors que le bonheur se trouve dans le mono KTM (ce n'est que ma considération personnelle, pour mon niveau de poireau)

Bref, revenons à nos moutons :


et à nos singes typiques de la région d'Azrou :


Le début de la piste est nickel avec seulement de grandes mares en travers que nous traversons dans de grandes gerbes d'eau.


Les grandes étendues laissent libre cours à des raccourcis improvisés :



La bouillasse est bien là et Dafi ne résistera pas à l'envie de s'y baigner (dans l'action pour le sortir du pétrin, nous avons oublié d'immortaliser la scène) :


Heureusement, la boue n'est pas partout et nous pouvons ouvrir un peu pour rejoindre Imilchil en début de soirée :



Nous avons même fait nos traces dans des lacs à sec (bien mous quand même)


Nos fidèles montures contemplent les paysages à parcourir. Que c'est beau !



Et, surprise, la neige est là (nous sommes dans l'atlas à 2000m, la neige tient)




Un petit thé à la menthe bien mérité au milieu du parcours :


Et enfin au terme d'une journée riche en sensation et beauté de paysage, nous arrivons à l'auberge d'Imilchil près du lac Tislit :


Ce fut un repos bien mérité après ce long parcours.

Le lendemain nous rallierons Tinerhir depuis Imilchil.

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Jour 3

Imilchil > Tinerhir

Départ après un copieux petit déjeuner :


Brèlage de nos fières montures :


Un petit coup dans la bécane du copain pour lui signifier qu'il ne faut pas jeter des gravillons sur les potes qu'il double :


La piste qui serpente à travers le bas de l'Atlas nous emmènera jusqu'en haut des gorges du Dadès :


Gaz


Regaz


ReReGaz


Contemplation :


Attention à la vitesse, même sur une bonne piste à 2500 m d'altitude, car un obstacle peut survenir à tout moment :


Petite pause en haut du col au milieu des djebels enneigés :


2900 m quand même !


Et c'est parti pour une longue descente vers Msemrir


Des paysages toujours superbes :


Et des passages d'oued pour ponctuer le tout :


La fête continue, car pour aller à Tinerhir, il faut rallier Tamtatouche depuis Msemrir. alors là, c'est Gorges à gogo :


Remontées d'oued plus ou moins à sec :


Piste de fond de gorge pendant plusieurs dizaines de kms :


Puis remontée sur la piste circulant dans les creux du dejbel :



Et enfin, après une grande descente super roulante vers Tamtatouche, arrivée devant les gorges du Todra :


Puis Tinerhir, petit hotel sympa :


Fin du jour 3 avec des côtelettes d'agneau bien méritées.

Jour 4

Tinerhir > Zagora par le Saghro

La veille, nous avions vu quelques nuages sur le Saghro, et on espérait ne pas avoir de pluie ou d'orage le lendemain. Ce ne fut pas le cas heureusement, mais le vent avait commencé à souffler.

Un petit plein d'essence histoire de ne pas être à sec en plein djebel :


Et nous partons à l'ascension de cette chaine de montagne volcanique (les pneus apprécieront)


La piste est excellente et nous permet de nous détendre en roulant au milieu de ce désert de rocaille :


L'ami Félix et sa XT se régalent :


Bwm se prend pour Coma (pas de commentaires svp) :


Et Dafi enroule gentiment comme sur l'autoroute :


Et au détour d'un virage, on surprend le petit Dafi APN à la main. son deuxième métier, c'est "reporter animalier"
Il est vrai que les bestioles sont photogéniques et posent dans un mimétisme étonnant.


Félix se prête aussi au jeu du "je pose à côté de la star du désert"


Puis nous reprenons la piste qui nous emmènera au sommet du Saghro :






Au milieu de nul part, presque au sommet du Saghro, nous trouvons un petit gite qui nous offrira un moment de repos avec un bon thé à la menthe avant la descente super cassante vers Nekob.


La descente est éprouvante, cassante mais superbe avec une vue plongeante sur les plaines jusqu'a l'horizon :




Arrivés en bas, nous trouverons de quoi barboter une peu :


En contrebas de la piste, découverte d'une petite palmeraie nichée dans un canyon :


La descente a été difficile, mais les pilotes et les machines s'en sont très bien sortis. Les pneus commencent à bien faire apparaitre les stigmates du TT, mais nous ne sommes pas inquiets, ils tiendront jusqu'au bout de la balade.

Bref, après moulte pistes, caillasses, poses pipi, thé à la menthe au gré des pistes, nous arriverons fourbus à Zagora où un rabatteur à mobylette nous emmène à son garage.
On l'a suivi, mais on ne sait même pas pourquoi, on avait besoin de rien, mais ça lui a fait plaisir de nous montrer ses photos avec Marc Coma :


Et finalement, on a hérité d'un autocollant "Garage Iriki" sur les valises


Et pour un repos bien mérité, nous avons rejoint notre petit hotel familier :


Le lendemain, nous tenterons de rallier Cheggaga.

Fin du jour 4

Jour 5

Zagora > Cheggaga > Foum Zguid

Nous étions arrivé la veille, accompagné par un vent incessant mais supportable. La brume qui vous pouvez voir sur cette photo est en fait du sable qui vole.


Un petit sondage auprès des autochtones nous avait fait conclure que rallier Cheggaga serait possible car le vent devait s'arréter. Camper dans les dunes avec quelques dromadaires, on s'y voyait déjà.
Après avoir vaguement desablé les motos, nous voilà partis par la route pour Tagounite puis Mahmid, direction Cheggaga.


Malgré le vent, devenu très fort, de belles vues sur les plaines que nous traversons :


Malheureusement, tout en roulant, le vent se renforça encore, et en arrivant sur Tagounite, le vent s'était transformé en tempète de sable avec une visibilité d'environ 50 m.


Arrèt à Tagounite, réflexion, discussion.
On se dit que rouler dans le désert fouetté par le vent de sable, comme dans un brouillard londonien, c'est pas terrible et que nous serons plus à l'abri entre les deux djebels au nord. Nous voilà, à regret, repartis vers Zagora pour prendre la piste directe vers Foum Zguid. Ce ne fut pas triste non plus. La piste était balayée par le vent et parfois nous avions du mal à tenir les motos.


De plus, la tempète remplissait de sables les traces donc la piste alternait rapidement dur et mou :


Dur et mou, à tel point que nous décidâmes de suivre l'ancienne piste, mieux protégé par le djebel, cassante mais plus agréable dans le contexte particulier de cette journée.


Voyez nos mines réjouies :


Dafi se laisse aller à quelques figures :


La joie de vivre notre balade est donc revenue, mais la tempète est toujours là, à attendre que nous sortions de la vallée :


Bref, nous continuons en profitant de notre piste :




Et, en fin d'après midi, nous arrivons à Foum Zguid après 120 kms de pistes et un A/R Tagounite sur route de 160 kms, mais le vent est toujours fort :



A notre entrée dans Foum Zguid, nous sommes bien sûr accrochés par quelques locaux qui nous proposent un hébergement. Un gars nous parait sympa, son prix est correct, et surtout,on peut garer les motos à l'abri. Ni une,ni deux,on y va et on se retrouve dans une habitation typique des villages marocains en mur de terre. Super, du vrai local et on ne sera pas déçu, c'était très bien :


On va garer les motos (si on peut dire garer) :



Et nous prenons possession des lieux :


La chambre :


La salle de bain :


Bien sûr, le thé à la menthe de bienvenue qui souligne le caractère accueillant des Marocains :


Fin du jour 5.
Le lendemain nous irons à Foum el Hassan par les pistes en passant par Imitek.

Jour 6

Foum Zguid > Foum el hassan par Imitek

Au petit matin, nous sommes sur le départ pour une grande journée vers le sud, il y aura d'abord un peu de route, puis de la piste de Imitek à Foum el hassan.
Le vent et ses volées de sable sont toujours de la partie, et finalement il ne nous lachera plus jusqu'à ce que nous revenions dans l'Atlas (mais ça c'est pour plus tard).

Première étape, extraire les motos de leur garage sous l'oeil attentif de notre hôte :






Les motos sorties, nous pouvons les charger, au milieu de l'ancien village de Foum Zguid :




Petite pose sur la piste et nous continuons notre chemin :


Cette journée sera riche en découverte :


Et en variété de paysages :






Les rencontres le long de la piste sont nombreuses :


Et c'est aussi ce jour que la XT 600 a choisi pour passer ses 100 000 kms (99 999,9 kms) :


Une petite vérification de la chaine au milieu de ce désert de rocaille enchanteur. Tout va bien, la chaine est impeccable (ça ne durera pas) :


D'un coup, changement de décor, on a l'impression de rouler dans la savane :


La piste est surplombée d'étranges marmites probablement dûes à des éruptions volcaniques :


Nous poursuivons sur cette piste traversant un petit djebel. Et au loin, nous pouvons a nouveau apercevoir le vent de sable. Nous étions tranquilles, mais ça n'a pas duré :


Bon, bah faut y aller :




Le vent de sable balaye la plaine, attendant que nous sortions de notre djebel protecteur :




Ayant traversé cette plaine largement ventée, notre piste continue et nous amène à un village perdu avec sa piscine naturelle :






Puis nous laissons le village pour continuer la piste qui nous emmènera à Foum el Hassan :


Cette piste est superbe, roulante et pleine de courbes sur de la terre battue ou du sable dur, un régal :




Au détour d'un virage, nous rencontrons quelques dromadaires que le bruit des motos ne dérange pas :


Petite pose histoire de s'imprégner du calme des lieux :


Puis nous reprenons la piste qui nous pousse à ouvrir les gaz :






Le terrain de jeu est parfait :








Et enfin, nous arrivons à Foum el hassan où nous trouvons un petit bungalow reposant :


Repos pour les motos aussi :


Comme nous avons une journée d'avance suite à l'annulation de Cheggaga, nous décidons de rester deux jours dans ce bungalow confortable. Le lendemain nous ferons donc une grande boucle Foum el hassan / Foum el hassan.

Fin du jour 6.

Jour 7

Boucle Foum el Hassan > Foum el Hassan

Comme nous avons un jour d'avance sur le programme, nous avons décidé de rester deux jours à Foum el Hassan aussi allons nous faire une boucle TT d'environ 120kms.

Petit déjeuner le matin, repérage de la piste dans le GPS puis nous voilà sur le départ.
Mais voilà, la 600XT nous
fait un caprice, elle ne veux pas démarrer. Rien, nada, pas un bruit, pas un soubresaut, elle en grève. Elle a passé 100 000 kms hier et voilà que sa vie se termine. Pas possible !
On regarde, tergiverse, tatouille et le Félix nous avoue qu'il a oublié les clés sur la moto hier, avec le code allumé. Ah bin, bravo pépère ! Comment qu'on fait maintenant ?
Et va que l'on part à chercher des cables de démarrage. Verdict après un quart d'heure : y'en a pas.
Donc, on se resout à essayer de la démarrer à la poussette. Pas facile avec un gros mono et sur la terre battue. Bref, on scanne les lieux et on se dit que la pente à proximité pourrait faire l'affaire. Et c'est parti pour la poussette, et on monte, et on descend, et la bécane veut pas, et on remonte, etc... et enfin au bout d'une dizaine de montées descentes, la XT daigne démarrer.
Pas pour longtemps, elle cale, la pétasse.
Et c'est reparti pour des montées descentes, jusqu'au moment, où enfin elle démarre pour de bon. Ouf ! Bon tu coupes rien, la batterie est à plat, il faut la charger, donc tu couperas dans une heure quand on aura roulé.




Bon ça y est, nous sommes enfin partis, et dès les premiers kms, c'est un régal, la piste remonte un oued à sec, bordé de palmiers, super :




La piste continue à serpenter dans l"oued et on se dit qu'en passant sur le chemin muletier que l'on aperçoit au bord,ce sera bien. Et ça l'est !
On se balade maintenant au milieu de arbres, des chèvres et en suivant une piste de 20cm de large.






Puis, après une courte montée dans le djebel nous arrivons à un ancien poste militaire :


La piste continue et devient cassante :


ça se transforme ensuite en une agréable balade serpentant à fond de vallon :


Echange de point vue, considération philosophique sur être ou ne pas être, verre à moitié vide ou à moitié plein...


Puis vient un grand de piste droite qui nous chatouille la poignée, alors.... Gaz ! :


Et... ReGaz ! Tellement rapide le gars, (BulldogWComa ) que le photographe AMATEUR (DafiDuck ), ne déclenchera que pour prendre la poussière (mais on le paye à quoi faire !)


Bon voilà, c'est la fin de notre première partie, il est aux environs de 11h30, nous arrivons à la route et allons faire le plein pour continuer l'après midi.
On nous avait renseigné sur une petite station au carrefour de Naït Herbil, donc on y va. La station est bien là, mais les pompes ne marchent plus depuis au moins 10 ans :


C'est donc à l'entonnoir que nous ferons le plein :






Bon, le plein est fait, on y retourne. Nos reprenons la piste qui traverse gentiment la plaine vers les montagnes :


Mais rapidement, ça se corse, et nous allons passer d'un boulevard, à un chemin très rocailleux et abrasif :


La montée de ce col durera à peu près 5 kms, mais nous pensons que c'est là que nous avons vraiment attaqué nos pneus. Ainsi que ma chaine :




ça y est, nous avons atteint le col et la vue est magnifique :




Nous sommes contents d'être là et ça se voit :




Vous trouvez pas qu'il y a une similitude ?


Nous allons maintenant rouler sur un plateau pendant une trentaine de kms :






Nous arrivons au croisement avec la piste qui va nous ramener à foum el hassan :


La piste pour redescendre va nous faire passer au dessus et dans des gorges magnfiques :








nous sommes maintenant redescendus du plateau et traversons les gorges pour rejoindre la plaine de Foum el hassan :






Et, à l'occasion d'une pose :




Surprise (prévue), nous découvrons des gravures rupestres :










Ces gravures ont cloturé cette magnifique journée et un peu fatigués, nous rentrâmes au bungalow :


Le lendemain nous prendrons la route pour Guelmin puis la piste pour Bou Jerif

Fin du jour 7

Jour 8 14 avril 2012

Foum el hassan > Fort Bou Jérif

Journée tranquille, dont la moitié se fera sur route et l'autre moitié sur piste.

Donc nous partons tranquillement le matin, sans problèmes de démarrage cette fois ci. Il faut dire que nous surveillons le Félix et sa clé de contact de près, maintenant.

Petit plein à Tarhjicht et on prend la route jusqu'à Guelmin. Il faut noter que dans cette région, les pompes à essence sont plutôt délabrée :


Rien de particulier à dire sur la route, les paysages sont sympas, et nous abattons les kms.

Puis nous arrivons à Guelmin et nous mangeons dans un petit resto que nous connaissons déjà :


Rebelote, nous refaisons le plein, et rebelote, la pompe est encore défoncée, mais l'essentiel est qu'il y a de l'essence (l'essence n'est elle pas l'essence même de la vie d'une pompe à essence ?) :


Pendant ces considérations, et pendant que nous faisons le plein, nous voyons passer un dromadaire dans sa limousine :


Et un mariage annoncé par des cavaliers en armes :


Nous quittons la ville, pour aller rejoindre la piste de 35kms qui nous emmènera à Fort Bou Jérif par Ougrane :




Les oueds continuent à être de la partie, et ce n'est pas pour nous déplaire :




Nous sortons des gorges et parcourons la piste jusqu'a Fort Bou Jérif accompagné par un vent qui s'est beaucoup renforcé :


Fort Bou Jérif nous accueille et nous y resterons deux nuits :










avec un vent encore plus fort que tout ce que nous avons eu à présent, aussi garons nous les motos de mamière à ce qu'elles ne soient pas couchées par une rafale de vent :


Home, sweet home :






Voilà c'est tout pour aujourd'hui. Fin du jour 8
Demain nous ferons la plage blanche.

Jour 9 15 avril 2012

Fort Bou Jérif > Plage Blanche > Fort Bou Jérif

Cette journée sera exclusivement consacrée à la plage blanche, ce sera une journée assez cool, sans trop de km. A départ nous avions prévu de descendre la route presque jusqu'a Tan Tan, puis la piste d'Aoreora, puis remonter la plage blanche. Finalement, après réflexion, nous avons décidé de faire un aller retour sur la plage blanche. Donc piste de Bou Jérif à la plage blanche, puis retour en passant par Guelmin pour désaler les motos.

Tout d'abord, comme l'a si bien expliqué notre ami Jouster dans son sujet "Maroc en Free Ride" Lien, nous avons attendu, pour démarrer le run sur la plage, d'être à 2 heures avant la complète marée basse. Donc ça faisait vers 12h30.

Nous avons donc commencé la journée par une balade à pied dans les environs et visité le vrai Fort Bou Jérif :












Bon aller, c'est bien gentil tout ça, mais la plage nous attend alors nous enfourchons les motos, c'est parti et nous arrivons à la plage :


Bon maintenant faut trouver un accès, car le passage que nous avions emprunté l'année dernière n'existe plus.
Mais par ouk c'est y donc qu'on va passer ?


On tatonne, tourne et vire, la Yam se tanque dans le sable :


Alors que la 690 est passée finger in the nose
bon, faut aller aider le copain, et pour la désensabler, on la couche sur le côté, on la fait glisser un peu et on la redresse :


Et après, faut pousser, parce qu'en plus, nous sommes en montée :


Bon ça y est, nous avons la situation en main , finissons par trouver chemin qui remonte l'oued et qui va nous emmener vers la plage.
Et la, surprise, nous tombons sur un troupeau de dromadaires avec les petits de l'année qui broute paisiblement :




Notez les guignols en situation :




Appréciez notre faculté d'intégration avec nos akrapovic sans DB killer dans le troupeau :


Après 4kms de piste le long de l'oued, nous sommes arrivés sur la plage :


Voilà, il n'y a plus qu'a ouvrir sur 25 kms jusqu'au fort d'Aoreora :






Le Félix fera un 110 km/h :


Le Bwm fera un 131 km/h, pas plus, en ayant une pensée pour les mésaventures de JMO et Steven.


Le Dafi, lobotomisé comme il est, il a pensé à rien et a envoyé jusqu'a 167 km/h.


Difficile de résister à l'appel des vagues :








Et, une fois de plus, nous sommes content d'y être :






Mais hélas tout à une fin et notre aller retour est teminé. Nous avons parcouru 50 kms de plage en ligne droite en barbotant et faisant des S dans le sable.
il est maintenant temps d'aller rincer les motos :


Mais d'abord, nous devons recroiser le troupeau de dromadaires qui ne veut pas nous laisser passer :


Encore une journée qui se termine. Nous serons remonté jusqu'à Guelmin pour rincer les motos, faire le plein, mangé un morceau et rentré à fort Bou Jérif à la nuit par la piste de 20 kms. Tout était extra, nous sommes heureux.

Fin du jour 9.
Le lendemain nous irons à Taroudant.

Jour 10 16 avril 2012

Aujourd'hui nous irons à Taroudant, un peu de piste, et plus de route, mais il faut bien commencer à remonter vers le bateau...

Donc, nous décollons le matin après une nuit très agitée par un vent extrèmement fort. Nous étions même inquiets pour les motos. La tente était secouée dans tous les sens et claquait énormément. Mais, la nuit s'est quand même bien terminée.

Donc, départ :


Nous repassons devant le vrai Fort Bou Jérif :


Au bout de quelques instants, le premier gué de la journée :








et rencontre avec les kangourous :


Puis, après un peu de route, nous faisons un petit contrôle des pneus et là on se dit qu'avec les pistes qu'il nous restent à faire, ça risque d'être juste :
la 690, TKC80 en 140/80/18 :


la 990, TKC80 en 140/80/18 :


Après un petit paquet de route pas trop intéressante, nous arrivons devant les remparts de Taroudant, magnifique :




C'est tout pour ce jour là. Nous n'avons pas fait beaucoup de photos, car la transition entre la plage, le désert avec la route et la ville ne nous a pas beaucoup encouragé.
Tant pis nous nous rattraperons le lendemain.

Fin du jour 10

Le lendemain, ce sera Taroudant > Ouarzazate par la route et la piste en passant par Askaoun.

Jour 11 17 avril 2012

Taroudant > Ouarzazate par Askaoun

La nuit que nous avons passé à Taroudant s'est passé tranquillement. Le vent est beaucoup plus calme ici, et nous avons pu mangé en terrasse hier soir quelques grillades locales. Il faisait doux.

Nous quittons Taroudant par un beau ciel bleu en se disant que la ville c'est bien, mais vivement les pistes et la montagne.




Nous faisons route vers Taliouine lorsque Dafi s'arrête. Son point mort et son voyant lui font des blagues et coupent le moteur.
Donc, nous nous arrêtons, faisons le point du problème et décidons de repartir. Malheureusement, la 990 ne veut pas démarrer, le point mort est éteint. On regarde un peu, démonte, secoue, nettoie, mais rien à faire, le voyant ne s'allume pas.
Puis on essaye avec une vitesse passée et en débrayant, mais ça marche pas. Merde, la tuile.
Puis d'un coup après un bon quart d'heure, le voyant s'allume et la 990 démarre. On en conclu que c'est un problème à chaud et qu'en refroidissant çà va.
Il y a quand même un autre problème : la moto devrait démarrer en étant en prise et en débrayant.


Bref, on repart et rejoignons Askaoun, petit village perdu dans la montagne :


Un repas fait d'une omelette et un avocat sera parfait, accompagné d'un thé à la menthe :


Bon, il faut y aller, la piste vers Anzel nous attend :




A nous les grands espaces :




La moto de Dafi refait des caprices puis finalement redémarre.

La piste est superbe, mais bien cassante :


Un col arrive et nous allons voir à pied le passage, et ça va être chaud :










On attaque la descente, toujours aussi cassante :




Puis dans une ligne droite un peu traitre, je me relache, et pars bêtement au tapis en glissade sur le coude. Un rocher m'arrête et le choc se répercute dans l'épaule. J'en ai le soufle coupé.


Au fil de notre chemin, nous apercevons des petits villages perdus au milieu de la montagne, superbe, mais la vie doit y être dure :






Au loin nous aperçevons ce qui semble être une habitation troglodyte et nous nous en approchons :






Nous sortons de la piste et filons sur la route de Ouarzazate où un troupeau de dromadaires nous bloque pendant de longues minutes et on se surprend à faire partie du troupeau.
Mimétisme quand tu nous tiens :






La petite famille :




Il commence à être tard, la nuit commence à venir et la moto de Dafi nous fait encore des caprices. On se voit dormir là ou nous sommes et commençons à chercher un endroit pour dormir à la belle étoile.
Une fois de plus, elle redémarre et la route se poursuit jusqu'a une vieille pompe à essence qui servit de décors dans de nombreux films :




Nous arrivons enfin à Ouarzazate à la nuit, l'hotel est très beau de l'extérieur, les chambres sont bien, mais l'espèce de resto self est vraiment pas terrible. On est crevé, on décide de rester là.




Fin du jour 11

Lendemain : Ouarzazate > Imilchil, route et piste

Jour 12 18 avril 2012

Ouarzazate > Imichil

Donc, la nuit a été confortable dans cet hotel faisant face au studio de cinéma. Les motos avaient été hébergées dans l'aire de lavage de la station service.
Nous profitons de cet endroit spacieux et calme pour corriger le problème de point mort de Dafi.
La veille, nous avions téléphoné à Jouster pour lui demander son avis sur le problème. Réponse, "le pb de point mort n'est pas facile à corriger comme çà, mais tu devrais pouvoir démarrer en prise en débrayant. "
On se rappelle, que ce n'est pas le cas sur la 990 de Dafi.
Donc, c'est parti pour voir ce qu'il se passe pour le contacteur d'embrayage.
On démonte le phare et tout ce qui va avec, et c'est parti pour inspecter les connecteurs. Le connecteur du contacteur d'embrayage est trouvé, débranché et testé (avec un multimêtre, car pour la première fois je l'avais emmené). Test ok : le contacteur est ok.
Et alors c'est parti pour inspecter le faisceau après le connecteur et que ne vois-je pas à l'occasion d'un reflet : une pin légèrement sortie du connecteur. En regardant de plus prêt, je m'aperçois que la pin n'a jamais été complétement rentrée dans le connecteur. Je pousse un peu et ça fait clic.
Je remet le connecteur, et test.
Aller Dafi, démarre en prise. Et la 990 démarre en 1ére en débrayant. Ouf on est sauvé. plus d'emmerdes de ce côté là.
Merci Jouster pour l'info sur le contacteur d'embrayage.

Ce coup ci, on part vraiment, mais pas pour longtemps, car on s'arrète devant le musée du cinéma à l'entrée de Ouarzazate :




Le Dafi n'a pas voulu poser à côté des pharaons :


Puis enfin, nous taillons la route. Arrêt pour manger à Boumalne Dades avant de s'engager dans les gorges du Dades (le vent est toujours là) :


Les doigts de singe bien connus au début des gorges, hum :




Au bout des gorges :








Puis nous sortons des gorges, c'est somptieux :








La piste traverse des paysages magnifiques entourés de neige :







Puis nous trouvons un petit gite perdu dans la montagne où nous dormirons :


C'est tout pour ce jour là.
Le lendemain, nous ferons notre dernière piste en quittant le gîte direction Imilchil puis direction Ifrane.

Que du bonheur à lire ce CR

Un grand bravo pour cette escapade hors de nos bitumes habituels.
T'ain, vous avez bien la pêche les gones, c'est super.

merci, tout simplement ! c'est juste magnifique, les photos superbes, les commentaires bien sympas. Et tout le monde va le dire mais çà donne envie, très envie !
Il y a une 600 Ténéré qui dort à Paris chez un pote, je vais peut-être aller la chercher
pour m'y mettre à mon tour ! ( les projets, c'est l'essence de la vie ! )

juste 2 questions : le kilométrage total et le budget ?

Je vois Felix prochainement, je suis sur qu'il sera bavard sur le sujet !!!

J'en ai plein à te raconter, j'aurai d'ailleurs du le raconter sur ce forum et comme d'hab j'ai un peu trainé, c'est donc François qui s'y colle.

A revoir les photos et lire les commentaires ça me replonge dans ces merveilleux moments, en plus comme Claude et François sont devenus des connaisseurs du Maroc, je n'avais qu'à me laisser guider et tout à été parfait, que du bonheur.
On a fait environ 4000 kms au Maroc plus l'aller/retour maison - Barcelone où on a pris le bateau. Coté budget, je crois qu'on doit être aux alentours de 1200 € tout compris, faut dire que la vie est pas cher là-bas avec par ex l'essence à 1 €/l, ça fait rêver!

Jour 13 19 avril 2012

Aujourd'hui ce sera piste et route entre notre Gite vers Tilmi et Ifrane.

Petit déjeuner avec notre hôte, et c'est reparti :


La journée commence fort, la veille nous avions vu le gué à 50 m du gîte et se disait que l'oued allait un peu baisser dans la nuit, mais rien, nada, il semble même y avoir plus d'eau.
On ne voulait pas trop se tremper car l'air était plutôt frais et nous allions attaquer un col à 2900m.
Bref, on réfléchi, je mouille, je mouille pas, je mets la combi de pluie pour passer etc...
Voilà, le terrain de jeu :


Alors voilà Bwm se dit bon si je passe vite je serais pas trop mouillé, alors je reste habillé normalement. C'est parti :






Et ça a marché, je suis ressorti uniquement avec le bas du pantalon bien mouillé jusqu'au millieu des cuisses.
Bon, les suivants, c'est Dafi qui s'y colle (peu de photos de Dafi, car j'ai raté le mode rafale) :



Et hop, au tour de Félix qui passe résolument à gauche :





Et là, le Félix décide de sortir aussi sur la gauche, mais ça ne va pas bien :


On s'en est quand même très bien sorti malgré le courant et la hauteur d'eau.
Ce coup ci on est vraiment parti et on attaque le col. 10 km de montée sur piste un poil gadouilleuse et bordée de neige :



Un dernier regard sur notre gîte et roule :






On monte et la neige est bien là :


Et la boue avec :




Et la piste continue, nous promenant de plateau en plateau, de gué en gué :


Petite pose au milieu de nul part où l'on se dit que c'est magnifique et que l'on est vraiment bien ici (hormis le froid, ça pique un peu) :


Nous reprenons la piste car malheureusement, nous ne pouvons pas flaner trop longtemps :


Au hasard de la piste, nous croisons un âne et son maître sortis d'on ne sais où :


Et tout d'un coup, je vois au loin le Dafi arrèté. Je me dis qu'il est en train de faire un photo. Mais pas du tout, car en approchant, je constate que la 990 est par terre avec son maître debout à côté. Ni une deux, n'écoutant que ma solicitude pour l'infortuné, je saute de ma moto et court porter secours au malheureux. Voilà, ça explique pourquoi je n'ai pas immortalisé la scène par une photo.
J'ai quand même la trace de freinage qui part direct dans le ravin. Mais heureusement, la glissade s'est arrétée avant:




Et le ravin :


Bon, on repart, le Dafi a un peu mal à l'épaule droite.


Après être remonté jusqu'a Imichil pour faire le plein, nous tirons vers l'est par une route qui aurait dû être une piste Et la neige est de plus en plus présente :


Mais la route/piste est bonne, nous sommes à 2500m d'altitude :


Vu magnifique depuis la piste qui circule dans le djebel du sud de l'Atlas environnant entre Imilchil et Midelt :




Nous traversons quelques villages isolés dont les habitants habitués au froid sont chaussés de sandales :








Puis nous trouvons une auberge pour nous restaurer un peu :


La "route" nous fait suivre le lit d'un oued que nous devons traverser maintes fois (nous ne faisons plus les photos de passage de gués, tellement il y en a) :


Nous rejoignons enfin la plaine à Zeida, avec vu sur les montagnes enneigées :


Puis nous remontons sur Ifrane et nous réfugions à l'hotel "Chamonix"
Nous devions aller à Azrou.
Mais nous nous avons tellement eu froid sur la fin de la route, que nous avons pensé que Ifrane nous offrirait surement un hotel avec chauffage. Et ça a été le cas.

Fin du jour 13

Demain, nous ferons la route de Ifrane jusqu'à Chefchaouen.

faut quand même expliquer que pour la sortie de l'oued on s'est tous plus ou moins déporté vers la gauche à cause certainement du fond de l'oued pas très stable, mais y a que moi qui a eu droit à la photo

J'aurai aussi pu vous dire que comme le passage de l'oued était trop facile j'ai voulu corser la difficulté en faisant une sortie trialisante.

Sinon c'est une journée où on a eu froid toute la journée, déjà qu'il a fallu dormir avec 3 couvertures en plus du duvet

T'avais pas pris ta ptite laine, mon ptit Félix???

Pourtant, tu sais bien qu'il faut pas sortir sans sa ptite laine!!!

Post du jour 13 terminé et mis à jour.

Jour 14 20 avril 2012

Aujourd'hui ce sera route et route entre Ifrane et Chefchaouen. Snif, ça sent la fin

Grand contraste avec le jour précédent, le ciel est bleu, la température est un peu fraiche, mais rien à voir avec le temps pourri de la veille.



Nous passons à côté de la source Vitel



et juste après, je me fait gôler par des coyotes en embuscade dans un creux de la route. Pas de photos, j'avais trop les boules, et puis si on avait essayé ils auraient peut être pas rigolé. Je résume :
Mes flics à moi, ils étaient pas cool :

Le flic : "Votre permis pour controle Msieur"
Moi : "voilà, Msieur"
le flic : "Monsieur vous avez dépassé la vitesse et je vous montre la photo sur le pistolet radar".
Et il m'a montré : Y'avait ma pomme tout content de rouler, avec la vitesse affichée en bas à droite. Et merde ! 70 au lieu de 60.

Le flic : "Ca fait 300 dhr M'sieur !". "et si vous payé pas, je garde le permis"
moi : "ok, ok je paye" et je sors les biftons.
Le flic les prends et me dis d'aller voir à la voiture ou un policier va faire la contravention. ça a bien pris un quart d'heure.
a la fin j'ai récupéré mon permis.

Et hop, 3 billets de 100 dhr dans la boite à prunes des coyotes !

Bon, on continue et approchons de Volubilis, superbe cité antique construite par les romains :
Volubilis est une ville antique romaine située sur les bords de Oued Khoumane, rivière de la banlieue de Meknès (Maroc), non loin de la ville sainte de Moulay Idriss Zerhoun où repose Idrîs Ier.

Le nom de la ville vient du latin volubilis signifiant « qui tourne, qui a un mouvement giratoire ». Le nom berbère de la ville est Walili, Oualili, ou Walila (arabe : walīlā وليلى) qui désigne la fleur de liseron. La ville vivait du commerce de l'huile d'olive. On retrouve dans les ruines de nombreux pressoirs à huile.



La KTM 690 n'a pas résisté et pose en starlette de péplum devant les vestiges :




Après une rapide restauration "là ou ça fume"


et un plein d'essence,


nous arrivons à Chefchaouen


Après discussion, nous décidons de dormir à l'hotel Madrid.


Hotel correct au demeurant, mais un tantinet "cage aux folles"


Petite balade dans Chefchaouen


On s'exerce à la tapisserie


La nuit commence à tomber


Un petit repas dans un resto typique :


Et dodo chez Renato et Albin :


Voilà, Rideau, fini pour notre avant-dernier jour.

Le lendemain, nous ferons la route de Chefchaouen à Tanger Med pour prendre le bateau.

Jour 15 21 avril 2012, dernier jour du voyage

Le voyage se termine.
Nous n'avons pas trop le coeur à faire des photos, d'autant plus que nous avons rejoint les villes et routes évitées pendant le circuit. Il faut dire aussi, que ce que l'on voit maintenant nous parait bien fade à côté de ce que nous avons vu et vécu.

Bon je vais quand même mettre quelques photos sympas, mais c'est tout ce que nous avons.

Départ le matin

Un petit café sur la place principale de Tétouan pour attendre un peu l'heure du bateau :







Dernières emplettes qui se traduira par un achats de 10kgs d'orange qui rentreront dans une valise latérale et quelques bouteilles d'eau.



Puis nous nous retrouvons sur le bateau. Là on comprend vraiment que c'est fini (on a vraiment les boules) :




Voilà, nous avons passé deux semaines complètes ensemble à vivre notre petite aventure sans accros, juste quelques péripéties qui pimentent le voyage.
Je dois dire, pour ma part, que ce voyage a été vraiment formidable, grâce d'abord, à mes compagnons, toujours de bonne humeur et agréables mais aussi grace à ma 690 enduro qui est vraiment un mono au top pour voyager dans toutes les conditions.

C'était tellement bien, que j'ai déjà la tête dans notre prochain voyage au Maroc.
J'ai déjà des idées et bouts de parcours, dont certains m'ont été soufflés par d'éminents voyageurs des forums KTM et F800GS.

Bon cette fois, c'est bien fini.
Je vous donne rendez vous en mai 2013 pour notre prochain CR "Maroc avril 2013".

Vraiment superbe, je reste sans voix devant de tels paysages! Cela donne envie..... mais en FJR ça le fait pas trop..... faudrait trouver une bonne bécane (faisable) mais surtout être un trialiste ce que je ne suis pas....En tout cas ça fait rêver,après tout ça on comprend que les routes de France apparaissent beaucoup plus fades. Patrick

Merci pour le commentaire.
Le goudron gagne de jour en jour au Maroc (dommage) donc les FJR peuvent y aller sans problème pour traverser aussi de très beau paysages.

oui mais c'est les pistes que vous avez emprunté qui font réver, ça doit être quand même le pied de traverser des étendues comme ça et faire des rencontres inattendues ..... un tour là-bas j'y songe de plus en plus . ..j'y suis allè pour faire un trek en 2004 mais en moto ça me plairait davantage aujourd'hui.

alors, il te faut un petit trail comme Félix ou moi.
Jean Caillou va en prendre un aussi pour partir avec nous en Avril prochain.
Mais le petit trail ne suffit pas, il faut aussi un peu d'expérience en TT.

superbe aventure !

ça fait rêver ....même si ça n'est pas à ma portée

à mon époque trail (varadéro) je ne suis pas allé bien loin hors des sentier battus...
mais ça donne vraiment envie !!

merci pour ce superbe road trip